Arrestation de Cybercriminels Liés à Anonymous Sudan : Une Réponse Internationale Coordonnée

Les autorités américaines ont inculpé deux ressortissants soudanais impliqués dans un réseau cybercriminel majeur de type Distributed-Denial-of-Service (DDoS), lié au groupe "Anonymous Sudan", selon un communiqué de presse d'Europol. Ce groupe, responsable de plus de 35 000 attaques en un an, a ciblé des infrastructures critiques, y compris des agences fédérales américaines et des organisations mondiales, causant plus de 10 millions de dollars de dommages.

L'enquête, coordonnée par Europol, a impliqué des agences de maintien de l'ordre à travers l'Europe et les États-Unis, avec des contributions de la Suède, du Luxembourg, de la France et d'autres entités clés. L'opération a inclus la désactivation de l'infrastructure du réseau DDoS, dans le cadre de l'effort international plus large connu sous le nom d'Opération PowerOFF. L'outil DDoS d'Anonymous Sudan, vendu comme un service à d'autres acteurs criminels, a été saisi par le FBI sous des mandats obtenus en mars 2024. Cet outil a été utilisé pour lancer des attaques à grande échelle, y compris des entités gouvernementales, ainsi que des plateformes technologiques critiques.

Grâce à la collaboration entre le FBI, le Defense Criminal Investigative Service et les autorités européennes, l'opération a démantelé l'infrastructure utilisée pour coordonner ces attaques, ainsi que les serveurs contenant le code source des outils DDoS. Les inculpations faisaient partie de l'Opération PowerOFF, une collaboration internationale visant à démanteler les infrastructures de DDoS à louer et à traduire en justice tant les administrateurs que les utilisateurs de ces services illégaux. En Europe, les autorités de France, du Luxembourg et de la Suède ont été impliquées, tandis que les agences américaines, y compris le FBI, ont dirigé les efforts aux États-Unis.

Cette réponse internationale coordonnée démontre l'engagement continu à combattre la cybercriminalité et à protéger les infrastructures critiques contre les menaces posées par des acteurs cybernétiques parrainés par l'État.

Source : HSToday